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Témoignages

Au bout d’un quart d’heure, on m'a emmenée dans la salle d’intervention. C'était pour moi le moment le plus effrayant, mais le médecin et les infirmières m’ont vite rassurée.
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Aujourd’hui, je me suis rendue à la clinique Bloemenhove pour une IVG. J’étais très nerveuse et je ne savais pas exactement à quoi m’attendre. Après deux entretiens plutôt agréables pendant lesquels on m’a préparée à l’intervention, le moment est arrivé. Je me suis changée, puis on m’a donné deux comprimés et posé une perfusion sur le bras (pour m’administrer un somnifère pendant l’intervention). Au bout d’un quart d’heure, on m’a emmenée dans la salle d’intervention. C’était pour moi le moment le plus effrayant, mais le médecin et les infirmières m’ont vite rassurée. On m’a mis un masque à oxygène, puis on m’a injecté un somnifère par perfusion. En moins d’une minute, j’étais complètement partie. Je me souviens à peine d’avoir fermé les yeux. Auparavant, je n’avais encore jamais eu de sédation profonde. Je ne me suis absolument pas rendu compte de l’intervention. Je me suis juste réveillée dans la salle de repos. Pendant quelques instants, je ne savais plus pourquoi j’étais là, ce qui n’était en fait pas désagréable. Après un temps de repos et de récupération, l’infirmière m’a apporté une tasse de thé. On m’a ensuite proposé une collation et j’ai vraiment apprécié ! On peut se faire de petits sandwichs hollandais et les déguster avec une tasse de thé ou de café. Pendant cette collation, j’ai échangé avec une autre patiente ; c’était plutôt sympa. Vous n’avez pas besoin d’apporter votre repas. Vous n’avez pas non plus besoin d’avoir peur de quoi que ce soit. Au total, j’ai passé environ quatre heures à la clinique. Je suis sortie il y a dix heures maintenant. Je ne ressens aucune douleur et tout va bien. Les médecins et les infirmières étaient très sympas ! Et tellement attentionnés. C’était vraiment agréable. Avec le recul je réalise que je n’avais aucune raison de m’en faire. Alors n’ayez aucun doute, aucune crainte. Si vous avez décidé d’aller vous faire avorter dans cette clinique, vous ne le regretterez pas. Voilà, j’espère que mon témoignage vous rassurera.


Tout compte fait, l'IVG médicamenteuse a été beaucoup moins difficile à vivre que je ne le pensais. Je tiens vraiment à le préciser, on trouve tellement de témoignages négatives sur le web!
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J’avais un retard de deux jours quand j’ai fait un test de grossesse et que j’ai découvert que j’étais enceinte. Je me suis rendue chez mon médecin traitant dès le lendemain. J’ai ensuite contacté différentes cliniques. À ma grande surprise, j’ai obtenu un rendez-vous dans les deux jours à la clinique Bloemenhove à Heemstede. J’avais moins de 16 jours de retard et en effet, dans ce cas, le délai légal de réflexion de 5 jours ne s’applique pas.

Je voulais en finir au plus vite. J’étais contente qu’ils puissent me prendre en charge aussi rapidement. J’étais stressée aussi. J’ai commencé à lire toutes sortes de témoignages sur le web. Je me faisais des films, c’était violent. Contrairement à toute attente, à mon arrivée à la clinique, le stress est retombé et j’ai ressenti une certaine sérénité. Je me suis sentie très bien comprise par les autres femmes dans la clinique. J’ai eu un premier entretien avec un médecin qui a également réalisé l’échographie. Il m’a écoutée et j’ai été prise au sérieux. C’est vous qui décidez si vous souhaitez voir l’échographie ou si vous préférez détourner votre regard. L’embryon était encore trop petit pour une aspiration par IVG chirurgicale. On m’a alors proposé une IVG médicamenteuse qui pouvait être réalisée immédiatement ou une IVG chirurgicale qui serait réalisée la semaine suivante. J’ai opté pour la méthode médicamenteuse.

À la clinique, j’ai pris un premier comprimé. À la maison, 48 heures plus tard, j’ai pris quatre ovules vaginaux. Les premières contractions se sont manifestées une heure et demie plus tard. J’avais l’impression d’avoir mes règles. Ce jour-là, j’ai perdu du sang et quelques caillots dans les toilettes. Dans la soirée, les contractions et les saignements ont diminué. Deux jours plus tard, ils ont repris, sans caillots cette fois-ci. Cela a duré une petite semaine. J’ai considéré que j’avais mes règles. Et c’est l’impression qui m’est restée.

Tout compte fait, l’IVG médicamenteuse a été beaucoup moins difficile à vivre que je ne le pensais. Je tiens vraiment à le préciser, on trouve tellement de témoignages negatives sur le web ! Je vous conseille vraiment de ne pas lire ce genre de choses et de ne pas vous laisser monter la tête. Personnellement, j’en ai lu plein. Alors à la maison, quand j’ai introduit les ovules, j’ai craint toute la journée de devoir affronter des douleurs insupportables et d’être malade comme un chien. Mais rien de tout cela ne m’est arrivé. Alors pourquoi les autres seraient-elles concernées ? Pour moi, tout s’est vraiment bien passé.


J'étais enceinte de 16,3 semaines quand je me suis fait avorter. C’était un stade déjà avancé de la grossesse, j’avoue. En fait, je souffrais d’hyperémèse gravidique.
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Bonjour, j’aimerais partager mon histoire. J’étais enceinte de 16,3 semaines quand je me suis fait avorter. C’était un stade déjà avancé de la grossesse, j’avoue. En fait, je souffrais d’hyperémèse gravidique (nausées permanentes et violents vomissements) et j’avais deux jeunes enfants. À cause de ces vomissements, je ne pouvais plus m’occuper correctement de mes enfants. Les choses se sont davantage compliquées lorsque mon couple s’est brisé et que je me suis retrouvée seule pour les élever. C’était terrible, mais j’ai fait un choix et je m’y suis tenue. Quand le jour de l’intervention est arrivé, j’étais extrêmement stressée. J’appréhendais surtout l’anesthésie, j’en étais malade d’avance. Mais il ne s’agissait en fait que d’une sédation profonde, sans intubation. J’ai été complètement rassurée. À mon arrivée, j’ai dû remplir plusieurs formulaires. L’entretien avec le médecin et l’échographie ont rapidement suivi. Puis, retour à la salle d’attente. Là, on est venu me chercher pour m’emmener… En fait, l’intervention est très rapide et grâce à la sédation, je ne me suis rendu compte de rien. Cela va peut-être vous paraître étrange, mais quand je me suis réveillée, je me suis sentie tellement soulagée ! Dès que vous avez récupéré, on vous apporte à boire et à manger, puis vous pouvez encore vous reposer. Ensuite, on contrôle que tout va bien et vous êtes autorisée à rentrer. Tout cela était finalement bien moins terrible que je ne l’avais imaginé. Les infirmières et les médecins ont tous été très gentils. L’ambiance n’est pas sinistre et heureusement, car c’est déjà bien assez difficile comme ça. De retour à la maison, j’ai dû me reposer. J’ai souffert pendant quelques heures de douleurs « menstruelles ». Les saignements étaient beaucoup moins importants que je ne le craignais. Si je peux vous donner un conseil : parlez-en, quelles que soient les raisons qui vous ont amenées à faire ce choix. N’enfouissez pas votre chagrin, il est tout à fait normal d’être triste dans ces moments-là. Être triste ne signifie pas que vous regrettez votre choix, souvent les gens confondent cela. Voilà, j’espère que mon histoire vous aidera.


Ce que je retiens de la clinique Bloemenhove, c’est leur approche très personnelle qui met totalement en confiance. Les patientes n’y sont pas traitées comme des numéros, comme c'était le cas dans l’établissement qui m’a réorientée. J’ai vécu une période difficile et l’avortement a été la meilleure solution pour m’en sortir le plus indemne possible. Rien de traumatisant donc. En revanche, le viol qui a précédé reste difficile à surmonter. C’est la raison pour laquelle je consulte actuellement un psychologue : j’ai aujourd’hui 20 ans et avec le temps, j’ai développé des angoisses, ce qui est logique après tout. Je ne ressens en revanche pas le besoin de parler de l'avortement dont je ne garde que du positif.
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J’avais tout juste 16 ans lorsque j’ai commencé à fréquenter des garçons et à manifester plus d’intérêt pour eux que s’ils n’étaient que de simples amis. C’était ainsi avec A. Il était beau garçon. Le problème c’est que, lors de notre premier rendez-vous, il s’est avéré qu’il avait aussi les mains baladeuses et une redoutable capacité à s’imposer. Oui, malheureusement, ma première expérience sexuelle a été forcée. J’ai décidé de de tout oublier au plus vite. Seulement, mes règles se sont fait attendre. J’ai laissé passer un peu de temps, car à cet âge les cycles peuvent encore être irréguliers. L’attente s’est prolongée. Un jour j’ai décidé d’en parler prudemment à une amie. Elle m’a suggéré d’acheter un test. Aïe ! J’ai pris peur. Le test pourrait afficher un résultat positif… J’aurais alors des comptes à rendre à mes parents. Discrètement, dans les toilettes de l’école de danse, j’ai fait le test. J’étais effectivement enceinte. J’ai alors décidé de ne rien raconter à mes parents, ils me détesteraient : c’était ma première pensée. J’ai pris rendez-vous dans une clinique proche de chez moi et j’ai « emprunté » la carte d’assurance maladie de mes parents. Tel que je l’écris en ce moment, ça ne semble pas bien compliqué. Cependant, le stress de garder le secret, la peur de l’intervention et la honte me taraudaient. Au fil du temps j’ai commencé à me demander s’il n’était pas préférable de mettre un terme à cette grossesse, et à ma vie aussi. J’étais brisée. Heureusement une de mes amies s’est rendu compte de quelque chose. Nous sommes allées voir la personne référente au lycée pour lui en parler. Elle était ébranlée. Elle m’a conseillé d’en parler malgré tout à mes parents. Je lui ai presque fait jurer de ne rien leur dire et je suis rentrée chez moi encore plus mal en point. Les soirs, je ne mangeais quasiment rien. Les matins, j’avais l’impression que mon estomac se retournait. Ça ne pouvait plus continuer comme ça. Au cours d’un dîner, en larmes, j’ai annoncé à mes parents que j’avais envie de me suicider. Ils ont accusé le coup. Quand ils ont appris que j’étais enceinte, curieusement, le choc a été pour eux moins violent à encaisser. En fait, ce qui les a le plus choqués, c’est que c’était la conséquence d’un rapport qui m’avait été imposé. Nous avons discuté des différentes options et nous nous sommes décidés pour un avortement. Mes parents ont ensuite contacté la personne référente au lycée pour la remercier. Elle était apparemment très soulagée d’apprendre que je leur en avais parlé. Je n’ai pas porté plainte contre A. C’était au-dessus de mes forces. Je sais néanmoins qu’il a été condamné à des travaux d’intérêt général à l’époque, pour d’autres filles.

La clinique proche de chez moi nous a immédiatement réorientés vers la clinique Bloemenhove à Heemstede. L’avortement y est pratiqué sous anesthésie et on y consacre plus de temps aux soins et au suivi. Nous sommes partis direction Heemstede très tôt dans la matinée. J’avais des nausées à cause des petites routes de campagne et le fait d’être à jeun n’arrangeait rien. Mon père voulait absolument éviter les embouteillages. Il n’avait pas imaginé l’effet qu’auraient sur moi les virages… Nous sommes arrivés à la clinique Bloemenhove sans trop de difficultés. Je me suis présentée à l’accueil. Des femmes, des mères de famille et des jeunes filles patientaient assises. Elles étaient accompagnées de leur mari ou de leurs parents. Il y avait aussi des femmes seules. Toutes feuilletaient nerveusement un magazine. Dès le premier entretien je me suis sentie plus rassurée. Le personnel était sympa ! J’ai dû patienter un peu, puis on m’a fait un prélèvement sanguin pour déterminer mon groupe. Je suis ensuite montée à l’étage. Le seul moment où j’ai perçu quelque chose, c’était pour le prélèvement. Une toute petite coupure dans le doigt et j’ai vu disparaître le sang dans une machine bruyante… B+, je me souviens encore. Quand on m’a appelée, j’étais tout de même un peu stressée. J’ai enfilé une chemise de nuit, sans mettre de sous-vêtements, et on m’a donné un peignoir. Dans la salle d’attente, il y avait environ huit autres femmes. C’était un peu étrange d’être là, comme ça, au milieu des autres.

Elles étaient toutes assises, les jambes croisées ou serrées ; j’ai fait de même. Il me semble que je suis passée l’avant-dernière. On venait chercher une femme. Peu de temps après, on la voyait repasser dans son lit en direction de la salle de réveil. Et ainsi de suite, une femme après l’autre… J’étais effrayée. Lorsque mon tour est arrivé, l’infirmière qui est venue me chercher l’a remarqué. Elle m’a complètement rassurée. Pendant quelques instants je n’avais plus peur de rien, pas même des aiguilles. Doucement, l’infirmière a introduit une aiguille dans mon bras gauche. La perfusion s’écoulait lentement, je ne sentais rien. Soudain, je lui ai dit que le plafond tournait et descendait. Elle m’a rassurée en me disant que tout était normal et que j’allais m’endormir très rapidement. J’ai commencé à imaginer des cerfs-volants de toutes les couleurs. Mes parents m’en parlaient quand je n’arrivais pas à m’endormir ou quand j’avais peur. Pendant un instant, j’ai eu l’impression de partir très loin. Lorsque j’ai rouvert les yeux, j’étais allongée en salle de réveil. Dès que je me suis sentie mieux, j’ai enfin pu manger un peu. Avec toutes ces femmes à table, l’ambiance était plutôt sympa. Après avoir pris un antalgique et des antibiotiques, j’ai eu le droit de rentrer chez moi. Dans la période qui a suivi, j’ai beaucoup parlé de mon avortement.

Ce que je retiens de la clinique Bloemenhove, c’est leur approche très personnelle qui met totalement en confiance. Les patientes n’y sont pas traitées comme des numéros, comme c’était le cas dans l’établissement qui m’a réorientée. J’ai vécu une période difficile et l’avortement a été la meilleure solution pour m’en sortir le plus indemne possible. Rien de traumatisant donc. Comme je l’ai déjà mentionné, j’ai juste ressenti quelque chose au moment du prélèvement sanguin. Et ce n’était même pas douloureux. On entend beaucoup parler d’injections pénibles dans le col de l’utérus, d’affreux instruments en forme de bec de canard et de douleurs terribles provoquées par l’avortement. Eh bien, personnellement, je ne me suis rendu compte de rien. En revanche, le viol qui a précédé reste difficile à surmonter. À la maison, on ne parlait beaucoup de l’avortement, mais jamais de ce qui en était à l’origine. C’est la raison pour laquelle je consulte actuellement un psychologue : j’ai aujourd’hui 20 ans et avec le temps j’ai développé des angoisses, ce qui est logique après tout. Je ne ressens en revanche pas le besoin de parler de l’avortement dont je ne garde que du positif. C’est pour cette raison que je recommande la clinique Bloemenhove aux jeunes filles que je rencontre ou aux amies qui se retrouvent enceinte sans l’avoir désiré. Elles me confirment en retour qu’elles sont prises en charge de façon très professionnelle et surtout très humaine. Alors continuez ainsi!


Quand j'ai découvert que j'étais enceinte, je savais déjà que je ne l’accepterai pas. J'ai deux beaux enfants, une famille merveilleuse et c’est un plaisir dont je profite au quotidien. Beaucoup s’imaginent qu’un enfant de plus, ça ne change pas grand-chose. Pourtant, il y a un an et demi, après la naissance de notre deuxième enfant, nous avions décidé que ce serait le dernier.
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Je tiens à partager mon histoire parce que je pense que chaque jeune fille, chaque femme et chaque mère de famille devrait pouvoir décider de sa propre vie. Quand j’ai découvert que j’étais enceinte, je savais déjà que je ne l’accepterai pas. J’ai deux beaux enfants, une famille merveilleuse et c’est un plaisir dont je profite au quotidien. Beaucoup s’imaginent qu’un enfant de plus, ça ne change pas grand-chose. Pourtant, il y a un an et demi, après la naissance de notre deuxième enfant, nous avions décidé que ce serait le dernier. Nous sommes une famille complète, et c’est bien ainsi. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles un troisième enfant n’est pas possible.

Cependant, recourir à l’avortement n’est pas non plus évident. Franchement, je n’aurais jamais imaginé un jour avoir à prendre une telle décision. Malgré la contraception, je me suis retrouvée enceinte, cela n’était pas envisageable, mais que faire ? Que diront les autres ? Je ressentais déjà l’effet des hormones mais j’étais sûre de ma décision : ce n’était pas possible, et puis surtout, je ne le voulais pas, vraiment pas, ce qui est peut-être plus important encore. Mais qui pourrait me comprendre ? À la recherche d’une solution, je suis rapidement tombée sur le site des Centres d’IVG Haarlem & Amsterdam. Les témoignages m’ont réconfortée. J’ai téléphoné, un rendez-vous m’a été rapidement accordé. Dès le premier entretien avec un médecin, je me suis sentie écoutée. Je n’étais pas folle. Je me suis sentie comprise aussi, ça fait du bien. L’échographie a révélé l’âge exact de la grossesse : quatre semaines de plus que je ne le pensais. Dix semaines, j’ai encaissé le choc. Diverses pensées m’ont traversé l’esprit. J’ai posé les questions les plus folles, mais ça n’a semblé déranger personne. On m’a tout expliqué, avec calme et compréhension. Il a fallu laisser passer cinq jours, le délai légal de réflexion. C’est un délai qui a du bon. J’assumais maintenant pleinement ma décision. Et mon mari me soutenait complètement. Le jour de l’intervention est enfin arrivé, j’étais tendue. J’avais demandé une sédation profonde mais je n’en avais encore jamais eue. L’attente a été longue. Cela peut sembler un peu étrange, mais j’ai été soulagée de voir qu’il y avait tout de même un petit côté travail à la chaîne… Une fois arrivée dans la salle d’intervention, l’infirmière qui m’a prise en charge m’a expliqué, avec calme et gentillesse, comment les choses allaient se dérouler. J’étais fatiguée, j’ai demandé si je pouvais fermer les yeux. « Oui, fermez les yeux et soyez rassurée, m’a dit l’infirmière, pensez à une chose agréable, c’est à cela que vous allez rêver. » Vingt minutes plus tard, je me suis réveillée, ce qu’une infirmière a aussitôt remarqué. Elle m’a dit gentiment que tout était en ordre. J’étais soulagée. Oui, vraiment soulagée. En fait, je me sentais plutôt bien. J’ai bu et mangé un peu, puis un peu plus. Un contrôle a été effectué et la sortie autorisée. Mon mari m’a raccompagnée. Je vais bien maintenant. Mon corps m’appartient à nouveau et, progressivement, mon esprit revient à son état d’avant. Quand les hormones auront toutes été éliminées, ce sera vraiment terminé. J’assume toujours mon choix, mais parfois j’appréhende ce que mes amis et ma famille diront de moi. Alors aux jeunes filles, aux femmes, aux mères de famille qui lisent ceci, je dis : vous n’êtes pas folle si vous décidez de vous faire avorter. À la clinique Bloemenhove vous trouverez des gens compétents et attentionnés. Je les ai déjà remerciés mille fois, mais une fois de plus je leur dis merci pour les bons soins prodigués!


Ne vous faites pas trop de souci. Vous verrez que c’est beaucoup moins effrayant que vous ne le pensiez initialement.
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J’ai récemment subi une IVG à la clinique Bloemenhove. Malgré la décision extrêmement pénible que j’ai dû prendre et malgré tout le stress, je me suis sentie très comprise et très à l’aise dans cet établissement. Les infirmières et les médecins font preuve de beaucoup d’empathie, ils sont vraiment attentionnés. Je crois qu’aucune autre clinique ni aucun autre hôpital n’aurait pu faire mieux. Merci pour tout, vraiment. J’ai beaucoup de respect pour toute l’équipe de la clinique. Je tiens à faire savoir à toutes les jeunes filles et à toutes les femmes que si un jour elles ont besoin, elles y seront entre de bonnes mains. Avant mon avortement, je m’inquiétais beaucoup de son déroulement et de la douleur qui s’ensuivrait. Je sais maintenant que je n’aurais pas dû m’en faire autant. J’appréhendais surtout la sédation, car je n’avais encore jamais subi une telle intervention. Croyez-moi, ce n’est vraiment pas grand-chose. C’est au contraire un sommeil tout doux qui vous attend. Ne vous faites pas trop de souci. Vous verrez que c’est beaucoup moins effrayant que vous ne le pensiez initialement.


Avec ma mère, nous repensons souvent à la conversation que j'ai eue avec une infirmière, juste avant l'intervention.
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Cela fait presque un an maintenant que je suis arrivée à la clinique depuis l’étranger, précipitamment. Avec ma mère, nous repensons souvent à la conversation que j’ai eue avec une infirmière, juste avant l’intervention. Elle m’a rassurée en me disant que je n’avais pas à me sentir coupable, que c’était à moi de prendre la décision dont allait dépendre mon bien-être pour le reste de ma vie. Sans cette conversation, je ne serais sans doute pas revenue ici. Aujourd’hui, je vous écris ce message depuis l’Asie ! L’avortement était la meilleure solution. Vous m’avez aidée à un moment où je me sentais abandonnée, non seulement par mon médecin de famille, mais aussi par mon assurance maladie. Je tiens à remercier l’ensemble du personnel de la clinique pour les soins extrêmement professionnels dont j’ai bénéficié, pour les mots d’encouragement et pour le réconfort procuré. Actuellement, je travaille à surmonter l’épreuve que j’ai endurée. Continuez d’aider des femmes de tout âge comme vous m’avez aidée. Avec respect, avec considération, et sans porter aucun jugement. Je vous en remercie encore une fois très sincèrement.


Aucune de mes questions n'a été considérée comme « étrange » ou « stupide ». Malgré une forte activité, vous avez pris le temps de discuter avec moi et même de me réconforter. Je vous félicite tout particulièrement pour l’importance que vous accordez à l’aspect psycho-social de votre métier.
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Cher personnel de la clinique, hier j’ai subi une IVG dans votre établissement. J’étais enceinte de quelques semaines seulement. La décision a été difficile à prendre sur le plan émotionnel, mais grâce à l’accompagnement professionnel, agréable et sympathique, de l’ensemble de l’équipe (personnel infirmier, médecins, hôtesses d’accueil…), j’ai réussi à trancher et mon choix est maintenant assumé. Aucune de mes questions n’a été considérée comme « étrange » ou « stupide ». Malgré une forte activité, vous avez pris le temps de discuter avec moi et même de me réconforter. Je vous félicite tout particulièrement pour l’importance que vous accordez à l’aspect psycho-social de votre métier. Malheureusement pour moi, la journée d’hier s’est avérée très chargée. L’attente a été épuisante et finalement plus difficile à supporter que l’intervention elle-même. Heureusement, le personnel a pris tout cela en considération. Pas de chance. Je suis arrivée à 11 h et je ne suis passée qu’à 17 h. Je n’ai rien à vous reprocher. J’ai compris qu’il y a aussi des jours où un certain nombre de personnes ne se présentent pas à leur rendez-vous, ce qui diminue considérablement le temps d’attente. D’ailleurs, j’étais personnellement bien contente d’obtenir un rendez-vous rapidement et de ne pas avoir à attendre des jours entiers. Pour améliorer les conditions de prise en charge, pourquoi ne pas informer les patientes à leur arrivée du retard accumulé et leur proposer de revenir à un autre moment de la journée ? C’est toujours plus agréable de passer du temps dans un local convivial ou de se promener dans les environs que de patienter dans une salle d’attente. Cela n’a rien à voir avec la clinique. C’est juste pour éviter de penser à l’IVG et de ruminer. Je tiens cependant à remercier encore une fois l’ensemble du personnel pour tout ce qu’il a fait pour moi. J’avais choisi votre clinique, malgré la distance et l’existence d’autres cliniques sur mon trajet. Une fois ma consultation de contrôle effectuée, j’espère bien évidemment ne jamais avoir à revenir. Cependant, je recommande votre clinique à toutes celles qui pourraient un jour se retrouver enceinte sans l’avoir désiré.


J'ai tout de suite su que je ne pourrais pas le garder. Je ne pouvais pas subvenir financièrement aux besoins d'un enfant. Je n’avais pas terminé mes études. Ce n’était pas planifié, mais le résultat d’une soirée alcoolisée avec un étranger.
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J’ai pris la pilule du lendemain très tôt dans la matinée, mais j’étais probablement dans un moment de grande fertilité, car la pilule n’a pas eu l’effet escompté. Six semaines plus tard, j’ai été prise brusquement de nausées qui ne se sont plus arrêtées. J’étais enceinte et c’est à ce moment que je l’ai réalisé. Un test positif a confirmé ce que je savais déjà au fond de moi. J’étais paniquée, mais en même temps déterminée. J’ai tout de suite su que je ne pourrais pas le garder. Je ne pouvais pas subvenir financièrement aux besoins d’un enfant. Je n’avais pas terminé mes études. Ce n’était pas planifié, mais le résultat d’une soirée alcoolisée avec un étranger. Bref, les meilleures conditions n’étaient pas réunies pour concevoir une nouvelle vie. J’ai toujours voulu avoir des enfants, mais avec le grand amour, pas avec une aventure d’un soir.

Finalement, j’ai opté pour une IVG chirurgicale par aspiration. J’étais enceinte de 8 semaines lorsque je me suis rendue à la clinique Bloemenhove à Heemstede. Le personnel était extrêmement gentil. Je n’en garde absolument pas un mauvais souvenir.


Je ne l'ai jamais regretté. Ce n'était pas possible, pas à ce moment-là. Le médecin m’a dit : « Vous avez aussi le droit de penser à vous... » et aujourd’hui encore, je lui en suis reconnaissante.
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Je ne l’ai jamais regretté. Ce n’était pas possible, pas à ce moment-là. Le médecin m’a dit : « Vous avez aussi le droit de penser à vous… » et aujourd’hui encore, je lui en suis reconnaissante. Aux Pays-Bas, nous disposons du droit à l’avortement et nous devons nous y accrocher. Les commentaires que je lis à propos de l’Alabama sur les médias sociaux sont pour la plupart catégoriques, voire conservateurs. On lit souvent que l’inceste et le viol sont des raisons valables pour justifier un avortement, et que ce sont les raisons les plus importantes. Pourtant, j’estime qu’il y a bien une centaine de bonnes raisons de recourir à un avortement, tout aussi valables et importantes. Par exemple, la simple raison de ne pas vouloir d’enfant. De ne pas avoir les moyens d’élever un enfant, d’avoir un partenaire qui ne l’accepte pas, de douter de la relation ou de soi-même. De ne pas encore se sentir prêt, ou d’avoir, au contraire, déjà beaucoup (ou suffisamment) d’enfants. D’être encore trop jeune pour avoir un enfant, ou d’être, au contraire, trop âgée. De ne pas vouloir compromettre sa carrière professionnelle. De ne pas vouloir subir les suites d’un accident (préservatif déchiré, cycle irrégulier). De ne pas disposer d’un appartement assez grand. De ne pas vouloir imposer un enfant à une famille qui ne l’acceptera pas. De ne pas vouloir subir les conséquences d’une relation adultérine. Et ainsi de suite. Si vous êtes pour l’avortement, vous êtes en toute logique aussi pour la liberté du choix, quelles que soient les raisons qui le motivent.


À la clinique, je n'ai pas eu à justifier ma volonté d’avorter. Lorsque vous tombez enceinte à dix-sept ans et que vous optez pour l’avortement, votre décision est généralement bien comprise.
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À dix-sept ans, je suis tombée enceinte sans le vouloir de mon « grand amour ». C’était ça alors notre bébé de l’amour? C’est la première question qui m’a traversé l’esprit, mais je n’étais encore qu’une lycéenne et je n’avais pas de logement convenable. Mon copain suivait deux filières en même temps et voulait encore « rester jeune ». Nous aurions pu garder le bébé, nous aurions pu y arriver et pourtant nous avons décidé ensemble d’interrompre la grossesse, malgré la peine éprouvée.

Le médecin généraliste qui m’a orientée vers la clinique m’a clairement fait comprendre que j’avais le choix, que le sort n’était pas jeté. À la clinique, je n’ai pas eu à justifier ma volonté d’avorter. Lorsque vous tombez enceinte à dix-sept ans et que vous optez pour l’avortement, votre décision est généralement bien comprise.